• carotteb.jpg Après évaluation par l’Agence européenne de sécurité sanitaire (AESA), la Commission Européenne (CE) a autorisé en mars 2010, une pomme de terre OGM. « l’Amflora », enrichie en amylopectine, pour l’industrie du papier et l’alimentation animale, mais aussi avec une tolérance pour l’alimentation humaine en cas de contamination. Le Haut Conseil des Biotechnologies (HCB) français, composé de son Comité scientifique (CS) et de son Comité économique, éthique et social (CEES), vient de rendre son avis le 28 juillet 2010.

     

    Pour Lylian le Goff, copilote de la Mission biotechnologies de France Nature Environnement (FNE), « il ressort de cet avis des arguments scientifiques et juridiques qui font apparaître Amflora comme inutile, n’ayant pas fait la preuve de son innocuité et illégale ».

    Et de préciser que « au-delà de ce dossier, c’est bel et bien la non crédibilité des instances européennes en matière d’évaluation des OGM que FNE dénonce une nouvelle fois pour exiger, au minimum, une refonte des procédures d’évaluation des OGM ».

     

    Commentaire de Jean Paul Picard, de Perche Avenir Environnement : « L' Hyperlaxisme de la CE et du Gouvernement français persiste... évidemment et uniquement en faveur des lobbies !

    Autre exemple évoqué dans "le Canard" du 21 Juillet sous la rubrique "Conflit de canard" et sous le titre de "Plein les mirettes ! ": le "pôle de compétitivité" Végépolys d' Angers emploie une douzaine de chercheurs, alors qu'on manque de chercheurs dans la recherche publique sur des thèmes de santé et/ou d'environnements essentiels sinon vitaux ! »

    Finalité, « pour trouver d'autres couleurs aux carottes ! et cela bien sûr, pour le seul bénéfice d'intérêts privés ( Vilmorin, Limagrain etc...). Ce programme "Pigments carottes" d'un budget de 320 000 euros est financé par l'Etat au titre des "pôles de compétitivité" créés par Chirac et reconduits par Sarkozy, et par le Conseil Régional des Pays de la Loire à hauteur de 20 % ».

     

    Voir les arguments allant à l'encontre de l’autorisation accordée à Amflora par la CE !

     

     


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  • Huisne-a-margon.jpgÉpisodes de fortes chaleurs et déficit pluviométrique ont conduit les Préfets de l’Orne et de l’Eure et Loir à prendre des mesures de vigilance au titre de sécheresse.

     

    ORNE

    Il est donc fait appel à la responsabilité et au sens civique de tous les utilisateurs et usagers de l'eau pour faire un usage raisonné et économe de l'eau en restreignant volontairement leur consommation.
    Il est recommandé aux collectivités, industries, entreprises, agriculteurs et particuliers d'adopter des comportements citoyens afin d'économiser l'eau dans chacun de leurs actes :

    - de restreindre les usages non prioritaires de l'eau (nettoyage des véhicules, lavage des extérieurs...),

    - de réduire le lavage des voies et trottoirs au strict nécessaire de salubrité,

    - de réduire les consommations d'eau domestiques,

    - de procéder à des arrosages modérés des jardins, massifs de fleurs, pelouses et plantations et à - - des heures de faible évaporation (avant 10 heures et après 20 heures),

    - de reporter dans la mesure du possible les travaux consommateurs d'eau.

     

    Source : Préfecture de l’Orne

     

    EURE et LOIR

    Dans la partie du Parc Naturel Régional du Perche :

    - Sont en situation d’alerte, les bassins hydrographiques de La Cloche, L’Eure, la Thironne.

    - Sont en situation de crise renforcée, les bassins hydrographiques de la Foussarde, l’Ozanne de la source jusqu’à Brou inclus, l’Yerre de la source jusqu’à Arrou inclus.

     

    Restrictions à visualiser sur le site de la Préfecture d’Eure et Loir

     

    Relevé sur le tableau de bord de l’environnement d’Eure et Loir:

    http://www.eure-et-loir-environnement.com/eau/index.htm

    Page : http://www.eure-et-loir-environnement.com/eau/souterraine/sous.htm

    « Si les prélèvements pour l’eau potable et l’industrie restent relativement stables d’année en année, ceux de l’irrigation fluctuent en fonction des conditions climatiques entre 80 et plus de 100 millions m3/an. Ils représentent à eux seuls environ les 2/3 des besoins en eau et 80% des captages. »

    Mais à savoir que le Perche Eurélien n’est pas un grand consommateur d’eau pour l’irrigation, ni le Perche Ornais.

     

     

     


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  • ST-HILAIRE-stage-cantine-bio.jpgOrganisé à l’initiative du Foyer Rural de Saint Hilaire en partenariat avec l'association des parents d'élèves et PAE dans le cadre du forum « Alimentation Santé », un stage intitulé « introduire les produits en restauration collective » s’est déroulé mercredi 9 juin à l’école de Saint Hilaire sur Erre.

    Les objectifs de la journée « mesurer l'intérêt des produits bio pour la santé et l'environnement, de composer des repas bio, et de savoir sensibiliser les enfants et les adultes à l'intérêt du bio.… » explique Laëtitia Guillemin.

    Animé par Sarah Lesnard, chargée de mission en restauration collective biologique et Philippe Ennée, cuisinier formateur d'Interbio Normandie sous la direction du centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT), se stage à rassemblé une douzaine de personnes dont deux élus de Nocé et St Hilaire, une stagiaire du Parc naturel régional du Perche et des cantinières et cantiniers de St Hilaire, Nocé, Berd'Huis, Mâle, Préaux du Perche et la Rouge.

    Cette journée a permis aux stagiaires d’apprendre ce qu’est l’agriculture biologique. D’appréhender la mise en place de menus bio, équilibrés avec des produits locaux et de saison, tout en limitant le surcoût. « C’est un coût quasiment égal lorsque l’on change un peu ses pratiques » précise Sarah Lesnard.

    De leur côté, les stagiaires qui dans leur grande majorité ne connaissaient pas les tenants et aboutissants du bio, ont apprécié. « On se disait on y arrivera jamais. Ca coûte trop cher. Mais si on s’y met petit à petit, c’est faisable. On nous a donné des astuces. On a vu l’équilibre entre légumineuses et céréales, … Maintenant il faut voir avec nos communes » !

    Y aura-t-il une volonté des élus pour que les choses puissent changer ?

    En tous cas, la bio creuse son sillon... Mais beaucoup moins vite dans l'Orne que dans les deux autres départements de Basse-Normandie !

    Selon Inter Bio Normandie : http://www.labiopourtous.com/

    Les chiffres de la restauration collective en Basse Normandie :

    Nombre de repas 100% bio ou mixte 206 683 en 2008 pour 36 139 en 2005

    Répartitions des repas servis en 2008 en basse Normandie :

    Orne 5% - On a encore du chemin à faire dans Le Perche !

    Manche 18%

    Calvados 68%

    Hors Basse Normandie : 9%

    Tous les chiffres sur : http://www.labiopourtous.com/index.php/Les_chiffres/Restauration_Collective_en_Basse-Normandie_encore_des_chiffres_.html

     

    Pour toutes informations sur le forum "Alimentation Santé", joindre Jean Louis Mautouchet : jjl.m@orange.fr


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  • AFFO-pesticides.jpg

    PAE rappelle qu’en France, environ 90 % des 78 600 tonnes des substances actives vendues en 2008 l’ont été pour des usages agricoles et 10 % pour les usages non agricoles.

     

    Vendredi 18 juin à 20h30 salle Perche astronomie, projection du film documentaire « Pesticide mon amour ». Un film co-produit par « La Ponceuse », l’association faune et flore de l’Orne (AFFO) et le Lycée Agricole de Sées. Réalisateur Erik Frétel

    Le film traite de l'utilisation des pesticides en France dans les lieux publics (espaces verts et voirie des villes, bords de route, voies ferrées ...), jardins de M. Tout le Monde ... en gros l'utilisation des 12% de pesticides non utilisés sur les espaces agricoles. On y définit les pesticides et on y parle des conséquences de leur utilisation sur la santé humaine, la biodiversité, la qualité des eaux, l'environnement en général et quelques méthodes alternatives sont présentées.

    Le propos est illustré par des interviews de personnes particulièrement compétentes et directement concernées par le sujet, à savoir :

    Gilles-Éric SÉRALINI, professeur de biologie moléculaire, chercheur à l'IFBA (Institut de biologie fondamentale et appliquée), Président du conseil scientifique du CRIIGEN, expert pour le gouvernement français, l'Union européenne, le Canada et l'Inde ;

    Frédérick LEMARCHAND, maitre de conférences en sociologie, Responsable du pôle risques, membre du conseil scientifique du CRIIGEN ;

    Michel PROVOST, botaniste ;

    Jean Michel PICHARD, responsable des espaces verts à la ville d'Alençon ;

    Lucie JOUVENCEL, hydrologue au Conseil Général de l'Orne ;

    François RADIGUE, en charge de la gestion des routes sur le département de l'Orne ;

    M. Michel ..., jardinier amateur utilisateur d'herbicides ;

    Mme Sophie ..., jardinière amatrice non utilisatrice d'herbicides.

    Le film est un documentaire traité de façon scientifique et rigoureuse mais aussi avec une pointe d'humour, pour faire passer plus facilement le message. Il s'adresse à tout public, tant le grand public que les élus et les responsables d'espaces verts, de gestion d'espaces publics ...

    Le message que le film espère faire passer est principalement que les produits incriminés sont dangereux (très dangereux), toxiques, voire mortels (pour l'Homme) et qu'ils agressent dangereusement l'environnement, portant préjudice à la biodiversité, à la qualité de l'eau mais aussi à la santé humaine. La maîtrise de ces produits est très compliquée et on les retrouve ailleurs que sur "leurs cibles" : air, eau, corps des applicateurs...

    Il faut réussir à changer notre comportement et notre perception d'une nature "sale" et d'une nature "propre". Changer les pratiques, voire accepter la "nature sauvage, les herbes folles ... les "mauvaises" herbes est une des solutions préconisées par le film.

    Ce film intervient dans le projet global mené par l'AFFO depuis deux ans maintenant et baptisé "Zéro herbicide".

    Tarif : gratuit

    Contacts : Maison du Parc au 02 33 25 70 10

    Ou Association Faune et Flore de l’Orne au 02 33 26 26 62


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