• L’environnement, « ça commence à bien faire ». Ces propos de Nicolas Sarkozy prononcés samedi au Salon de l’agriculture provoquent la colère de France Nature Environnement et celle de Perche Avenir Environnement
    "C'était bien la peine d'aller soit-disant se battre à Copenhague! Il y en a assez des déclarations électoralistes à dimension variable !" commente Jean Paul Picard président de PAE.

    Explications :  L’environnement, un atout pour l’économie agricole

    A l’issue d’un Salon de l’agriculture placé sous le signe de la crise, le Président de la République a annoncé une évaluation de l'impact économique des mesures environnementales en agriculture, face à la concurrence des pays européens.


    Pour Jean-Claude Bévillard, chargé des questions agricoles à FNE : « Cédant à la pression de certains syndicats agricoles, le Chef de l’Etat propose des mesures de court terme et laisse entendre que l’environnement nuit à la compétitivité de notre agriculture… alors que c’est bien l’agriculture productiviste qui est aujourd’hui en faillite ! »

    FNE rappelle que la protection de l’eau, des sols, de la biodiversité est une condition de base de la production agricole. Demain, elle constituera la principale justification des subventions, qui représentent 90% du revenu des exploitations agricoles (source Inra).

    Loin d’aider les agriculteurs, opposer agriculture et environnement revient tout simplement à condamner notre agriculture.


    Un discours contraire à l’esprit du Grenelle

    Le Grenelle de l’environnement l’avait montré, l’étude Ecophyto R&D l’a confirmé : il était possible de concilier production agricole et respect de l’environnement.

    Jean-Claude Bévillard, chargé des questions agricoles à FNE, explique : « Réduire l’utilisation des pesticides est avant tout dans l’intérêt des agriculteurs qui en sont les premières victimes. Développer notre agriculture biologique, alors que nous importons 70% des produits bio que nous consommons, relève du bon sens économique. Développer les infrastructures agro-écologiques (haies, bandes enherbées), qui améliorent l’auto-régulation des espaces agricoles face aux ravageurs, est un atout pour la production. Comment peut-on encore en douter ? »

     

    FNE rappelle enfin qu’il n’est plus possible de faire marche arrière sur le Grenelle : l’ensemble des acteurs de la négociation se sont engagés et ces engagements sont traduits dans la loi.

     

     

     


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  • Une exposition de photographies sur les principaux défis environnementaux est proposée aux écoles, collèges, lycées.
    Cette exposition est mise en place par le ministère de l’Éducation nationale, le ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer, GoodPlanet et le photographe Yann Arthus-Bertrand.
    Après le développement durable en 2006, la biodiversité en 2007 et l’énergie en 2008, le thème retenu en 2010 est l’eau.

    Un kit d’exposition :

    L’opération "l’eau, une ressource vitale" prend appui sur un kit d’exposition comprenant vingt affiches légendées présentant une sélection de photographies de Yann Arthus-Bertrand et d’autres photographes.

    Ces affiches sont gratuitement mises à la disposition des écoles élémentaires, collèges et lycées de France, soit plus de 50 000 établissements, qui doivent les retirer dans les centres régionaux et départementaux du Scérén - CNDP.

     

    Pour plus d'information consulter... sans modération  :

    Le site du Ministère


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    Conférence ce vendredi 26 février à 20h30, à l'Univers d'E.V.E.

    (Energie Vitalité Equilibre) 33 rue Gambetta

    27130 Verneuil Sur Avre

    02 32 38 18 32

    06 11 74 52 10

    06 83 03 68 51

     

    Par Antoine Elleaume, conseiller environnement énergie.

    Il répondra à toutes vos interrogations, avec la participation de l'ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie).


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  • Le Syndicat Interdépartemental pour l'Assainissement de l'Agglomération Parisienne (S.I.A.A.P.) a déposé une demande auprès du Préfet d'Eure-et-Loir en vue d'obtenir l'extension du périmètre d'épandage agricole sur le territoire du département des boues issues de la station d'épuration d'Achères (78).

    Ce projet, concerne 85 communes dont 9 correspondent aux limites de l’agrément de Perche Avenir Environnement, qui a fait part de son avis au Préfet d’Eure et Loir.

    Sur ce projet très préoccupant pour l’environnement et la santé publique du Perche eurélien, PAE insiste vivement sur la très forte vulnérabilité de la ressource en eau de ce territoire, au demeurant déjà trop soumis aux pressions de l’agriculture et des élevages intensifs ainsi que l’ont monté notamment les études préalables à l’élaboration du SAGE de la Vallée de l’Huisne.

    Il n’est donc pas acceptable non seulement d’accroître les pollutions existantes mais en outre d’en rajouter de nature chimique différente et aux risques graves pour la santé publique pour ce qui concerne les eaux d’alimentation humaine.

    Il n’est donc pas suffisant de se limiter à exclure les parcelles situées sur des périmètres de protection des captages d’eau d’alimentation ; d’autant plus que la majorité des périmètres de protection éloignée n’ont pas encore été définis ce qui ne constitue donc pas, même à ce niveau, une mesure de protection suffisante.

    Il faut tenir compte également de la nature du sol et du sous-sol, et de la présence de fortes pentes caractéristiques des collines du Perche, des bords des nombreux cours d’eau et des nombreuses zones humides. L’ensemble de cet état contre-indique absolument des épandages supplémentaires.

    Il est d’ailleurs très surprenant que le dossier ne comporte pas l’avis d’un hydrogéologue agréé.

    Enfin, nous contestons une nouvelle fois la pertinence des analyses définies par l’arrêté interministériel de 1998 quant à leur nombre et surtout leurs valeurs limites autorisées, ces seuils étant en France inférieurs à ceux d’autres pays européens sans raison scientifique démontrée.

    Au plan de la protection de la santé publique, ces normes et leur mode de calcul ne sont donc pas scientifiquement adaptés aux risques. Les recherches scientifiques ne sont malheureusement pas suffisamment développées, et notamment les recherches épidémiologiques, pour permettre de disposer de normes significatives.

    Et sur ce plan, la première recommandation de la Commission d’enquête n’est même pas un palliatif rassurant car les plaintes éventuelles des riverains relatives aux conséquences des épandages sur leur santé ne peuvent être qu’à long terme, donc avec un effet trop tardif pour être d’un effet préventif efficace par arrêt des épandages incriminés.

    Les risques sur la santé justifient amplement l’application du principe de précaution du fait de la nature des effluents d’une mégapole comme l’Ile de France.

    D’autant que le caractère obsolète de la Station d’épuration d’Achères est réel ne serait-ce que par le fait que les réseaux d’eaux usées ne sont pas tous séparatifs.


    En conclusion, et pour tous les motifs évoqués ci-dessus, nous appuyons avec insistance l’avis défavorable du Parc Naturel Régional du Perche et réclamons l’application du principe de précaution et des dispositions de la Charte Nationale de l’environnement en demandant de retirer du projet de plan d’épandage, l’ensemble des parcelles des 9 communes du Perche, alors que la Commission d’enquête propose d’en retirer environ 210 Ha sur un total de 287,50 Ha. 

    Au nom des adhérents de notre association et des percherons concernés, j’ai donc l’honneur de vous proposer, Monsieur le Préfet, de bien vouloir refuser la totalité du projet sur le territoire du Perche.

     

    Docteur Jean-Paul PICARD
    Médecin Général de Santé Publique Honoraire

     

    Le projet concerne notamment 9 communes correspondant aux limites de l’agrément de Perche Avenir Environnement :
    Brunelles, Coudreceau, Frétigny, La Loupe, Marolle les Buis, Montireau, St Denis d’Authou, St Eliph et St Victor de Buthon.

    Frétigny et St Denis d’Authou sont concernées par la « directive nitrates », qui vise la protection des eaux contre la pollution par les nitrates d’origine agricole. L’application nationale de cette directive se concrétise par la désignation de zones dites « zones vulnérables ».

    Dans ces secteurs, les eaux présentent une teneur en nitrate approchant ou dépassant le seuil de 50 mg/l et/ou ont tendance à l’eutrophisation. Dans chaque zone vulnérable, un programme d’action est défini. Il constitue le principal outil réglementaire disponible pour maîtriser la pollution des eaux par les nitrates.

    minusrouge.gif 4e programme d’action à mettre en œuvre en vue de la protection des eaux contre la pollution par les nitrates d’origine agricole.

    minusrouge.gif Carte Eure et Loir des communes en zone vulnérable et zone sensible.

     

    D'autres mécontents :

    Blognaute.fr : La préfecture du Cher a estimé que ce fertilisant venu de la station d'épuration francilienne ne présentait pas de danger. Ce choix a suscité la colère des élus, associations et simples citoyens mobilisés contre depuis des mois…

    La Nouvelle république : ... ces boues d’Achères particulièrement nocives, fortement chargées en métaux lourds sont également porteuses d’autres produits dangereux, qui ne sont pas systématiquement recherchés... 

    Les Amis du Bochet : ... des analyses sont effectuées chaque semaine (ou presque) sur les nouveaux lots produits. On s’aperçoit que cette production est d’une qualité toute relative....

    Communiqué d'associations : Le projet de plan d’épandage des boues d’Achères ne prend en compte aucun des critères qui viseraient à améliorer, au moins à maintenir, la qualité des sols et de l’eau. Il vise à régulariser une opération commerciale....

    L'Echo Républicain : C’est dans le Perche, notamment par l’avis défavorable au projet rendu par le Parc naturel régional que la résistance aux boues d’Achères s’est faite la plus vive dans un premier temps.

    Le collectif de lutte contre l'épandage des boues d'Achères (78) qui regroupe :

    - Les Amis de la Borne,
    - Ensemble, Association laïque et solidaire de Mérié
    - Nature 18
    - RESPA, Rassemblement Protection Environnement St Palais et Alentour
    - ASMRCN, Association pour la Sauvegarde du Milieu Rural en Cher Nord
    - AVEC, Association de Veille Environnementale du Cher


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