• Une fois n’est pas coutume !

    Un petit coup de cœur de votre webmaster pour ce « rap’eau » …

     

    Extrait des paroles :

    « …

    Tu comprends de l'eau douce il n'y en a que 3% sur la planète.

    En 30 ans l'eau disponible a baissé sur ma planète.

    En plus la qualité de l'eau est de plus en plus secrète.

    Le nitrate, les pesticides niquent de plus en plus la planète.

    Et ce n'est pas une fatalité je te parlerai des PCB, … »

     







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  • Suite  au courrier du 22 mai 2009, le Préfet de l'Orne Michel Lafon y répond en ces termes par courrier du 23 juin :

    "Par lettre du 22 mai dernier,  vous m'avez fait part de votre consternation au sujet de la pollution intervenue le 13 mai 2009 sur la rivière "l'Erre" par déversement d'un pesticide type "Lindane".
    Les effets de cette pollution ont été ressentis sur plusieurs kilomètres jusqu'à la confluence de la rivière "l'Erre" avec la rivière "l'Huisne" et ont en particulier provoqué une destruction très importante des populations de poissons de la pisciculture de M. GASNOT située au Moulin de Bouté à SAINT HILAIRE SUR ERRE.
    En l'état actuel de ce dossier, une enquête de gendarmerie est en cours afin de rechercher le ou les auteurs de cet acte délictueux.
    Bien entendu, dès que le ou les auteurs de ce délit seront identifiés, une procédure judiciaire sera immédiatement engagée auprès du Procureur de la République près du Tribunal de Grande Instance d'Alençon afin qu'une sanction adaptée aux dommages constatés puisse être prononcée.

    Quant à la question de l'intensification des contrôles  portant sur l'utilisation de tels produits que vous suggérez, je vous rappelle que le Service Régional de l'Alimentation en étroite liaison avec les agents techniques de l'environnement du service départemental de l'Office National de l'Eau et des Milieux Aquatiques sont chargé de suivre plus particulièrement sur le terrain le respect des règles d'utilisation des produits phytosanitaires  et notamment le respect de la zone de non traitement par type de produit dans le cadre de la réglementation nationale applicable en la matière.
    Ainsi des programmes de contrôles sont réalisés par les services suscités et sont notamment renforcés depuis ces deux dernières années.
    Enfin je vous informe qu'en liaison avec le Service Départemental de l'Office Nationale de l'Eau et des Milieux Aquatiques, le suivi des éventuels arrières effets de cette pollution sur la vie piscicole et le milieu naturel fera l'objet d'une visite sur place d'ici quelques semaines.
    Je vous prie d'agréer, ..."


    Les commentaires de Jean Paul Picard, président de Perche Avenir Environnement :

    "PAE est sensible à la réponse du Préfet et à ses engagements quant aux poursuites judiciaires à engager (nous veillerons à les lui rappeler régulièrement !) et sur les contrôles à réaliser et notamment sur le respect des ZNT.
    Nous prenons note qu'une visite sur place "d'ici quelques semaines"(ce qui est bien imprécis!) aura pour objet de réaliser le suivi des "éventuels arrières effets de cette pollution". Nous déplorons ce manque d'empressement des Pouvoirs Publics qui cherchent sans nul doute à minimiser les effets de cette pollution massive sur le biotope! et nous allons demander d'être tenus informés des résultats de cette visite et des critères utilisés pour évaluer ses conséquences sur l'environnement et la Santé publique (objet majeur de nos préoccupations, non repris dans la lettre du Préfet)...
    Enfin nous regrettons vivement que le Préfet n'ait pas jugé opportun de se prononcer sur le problème de fond que nous avions évoqué, à savoir la sur-utilisation agricole des pesticides !!!    Notre combat doit continuer..."

     


     


     

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  • Le CRIIGEN, présidé par Corinne Lepage, avait saisi le Conseil d'Etat d'un recours dirigé contre le décret du 19 mars 2007 relatif aux OGM.

    Le rapporteur public qui concluait le 24 juin devant le Conseil d'Etat, a proposé qu'il soit entièrement fait droit à la demande du CRIIGEN à compter du 1er janvier 2010.
    Il a en effet reconnu que l'obligation d'information du public n'était pas satisfaite par ce texte, en violation notamment de la Charte de l'Environnement.

    En particulier, le recours soulignait que la communication des études sur la santé et celles concernant après dissémination les résultats n'étaient pas assurée.

    Ce sujet reste pleinement d'actualité puisqu'aujourd'hui le ministère de l'agriculture refuse toujours la communication des dossiers sur l'impact sanitaire des OGM.

    L'arrêt sera rendu dans une quinzaine de jours.





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  • La préservation et la reconquête de l'eau est une priorité essentielle qui doit nécessairement passer par la réduction de l'usage des pesticides et autres produits chimiques répandus sur les terres percheronnes.

    Et au minimum, par le respect de la réglementation.

    A cet effet, PAE sollicite la vigilance de tous pour que soit respecté l'arrêté de septembre 2006 concernant l'utilisation des produits phytosanitaires.

    Cet arrêté impose des Zones de Non Traitement (ZNT) de 5, 20, 50 ou 100 m pour limiter les pollutions des points d'eau.

    La largeur minimale à respecter doit être de 5 mètres.

     

    Le glyphosate (Roundup), facile à identifier donne une « belle » couleur orange aux champs, voir aux fossés !

    Sur la photo, le traitement est allé jusqu'à la route, et le fossé jouxte la rivière dans sa partie basse... (Gémages)

     

    Entrent dans la définition des points d'eau : les cours d'eau, plans d'eau, fossés et points d'eau permanents ou intermittents, figurant en points, traits continus ou discontinus, sur les cartes au 1/25 000 de l'Institut Géographique National (IGN)

    Les produits doivent être obligatoirement appliqués par vent inférieur ou égal à 3 sur l'échelle de Beaufort, soit 19 km/heure maximum.
    Selon l'échelle de Beaufort, la dénomination d'un vent inférieur ou égal à 3 est une petite brise avec pour effet, des feuilles et petites branches constamment agitées.
    Si le vent provoque de la poussière et soulève des feuilles de papiers, c'est que le degré 4 de l'échelle de Beaufort est atteint.

    La Chambre d'agriculture de l'Orne incite au bon usage des produits phytosanitaires, mais est-ce respecté ? Quid des contrôles ?

    Les bénévoles de PAE travaillant sur de nombreux dossiers, ne peuvent pas à eux seuls assurer une présence sur l'ensemble du territoire percheron pour veiller à ce qu'au moins, cette réglementation soit appliquée.

    Vos témoignages, photos... sont donc importants pour soutenir l'action de PAE.

     

    Envoyez vos témoignages, et (ou) photos à percheavenir@free.fr

     

     



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