Le rapport, les conclusions et les annexes de la Commission d'Enquête chargée du projet du Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) de l'Huisne sont disponibles sur le site de la Préfecture de l'Orne.

 

Celles et ceux qui ont envoyé une lettre au président de la commission d'enquête, trouveront les réponses de la Commission Locale de l'Eau (CLE pour le SAGE)  à leurs questions dans le fichier dézippé intitulé "Annexes rapport SAGE HUISNE".

Dans le fichier intitulé "rapport CE SAGE HUISNE", la commission d'enquête commente les réponses de la CLE à ces questions et donne son avis.
Voir paragraphe : C - Analyse des observations du public.

Enfin le fichier intitulé "conclusions CE SAGE HUISNE" concernant les conclusions motivées et avis de la commission d'enquête, avec 4 réserves et 10 recommandations.

Perche Avenir Environnement prépare ses commentaires sur ce dossier, sachant que dans ses conclusions, la commission d'enquête élude la pollution par les pesticides.

Par contre, la commission place en réserve n°1, "faire de l'assainissement non collectif et collectif un objectif prioritaire".

Attention ! Assez lourd, le fichier zip fait plus de 10 Mo.

Dans le cadre de la fête nationale de l'agriculture biologique soutenue par le Parc Naturel Régional du Perche, Cécile et Thierry Hermeline organisent le Jardin de la Fête à la Grande Suardière toute la journée.
A partir de 10h, le public est invité à circuler librement dans la ferme pour visiter la meunerie, le fournil, le potager, la serre, ...
En parallèle, marché bio avec une quarantaine d'exposants, producteurs fermiers, stand d'éco-produits, de l'artisanat, des associations, des informations sur les énergies renouvelables.
Restauration bio le midi, et toute la journée ateliers et débats se succèderont avec la fabuleuse histoire des légumes, un livre dédicacé par Evelyne Bloch-Dano, ainsi que des témoignages d'agriculteurs bio au quotidien.
Le maraîchage avec L. Martignach, céréale/huile avec C Lecuyer, lait et AMAP avec P Weber et viande/farine avec JM Vincent.

Renseignements au 02 33 83 53 29

PAE sera sur place pour partager ce moment 

Claude Martin, Sous-Préfet de Mortagne s'étant exprimé mercredi 20 mai sur la pollution de l'Erre dans les colonnes du journal Le Perche en ces termes :
« Cela a fait l'effet d'une vague : un quart d'heure après les faits, la rivière avait repris son cours normal ».
Perche Avenir environnement par la plume de son président Jean Paul Picard a adressé un courrier le 22 mai au Préfet de l'Orne Michel Lafon, afin de lui préciser que les effets d'une telle « vague » ne sont pas sans conséquences. Si la rivière a "repris son cours normal", la VIE de la rivière n'a pas repris son cours normal...

...
Nous avons appris dans les jours suivants par votre communiqué, la cause de cette pollution due au déversement massif d'un insecticide que les experts classent dans le genre des pesticides.

Au-delà de l'aspect aigu de cette pollution qui cause un préjudice majeur au pisciculteur qui en est la victime immédiate, nous tenons à appeler votre attention sur les conséquences non négligeables qu'elle a eu et qu'elle aura à la fois sur l'écosystème de l'Erre et donc de l'Huisne, mais aussi sur la santé publique par l'effet pathogène reconnu scientifiquement de l'accumulation des petites doses de pesticides dans l'organisme humain, notamment par la consommation d'eau d'alimentation humaine. L'eau d'alimentation qu'elle soit d'origine profonde ou superficielle, c'est le cas dans ce secteur, subira inéluctablement les conséquences de cette pollution.

C'est pourquoi, nous voulons vous mettre en garde contre les propos lénifiants tendant à faire croire à la population concernée que la « vague » de la pollution n'a été que passagère. Nous ne pouvons accepter ces propos contraires à la réalité scientifiquement attestée. Les pesticides, même dilués ont un effet polluant à court et moyen terme !

Nous tenons par ailleurs à mettre en exergue en cette si regrettable circonstance la justification de notre action associative de lutte permanente contre la pollution chronique de l'eau par la prévention à long terme, plus efficace que les diverses mesures palliatives ou curatives que nous ne cessons de contester.

Nous saisissons cette opportunité pour demander à nouveau la cessation de l'utilisation des pesticides et particulièrement ceux d'origine agricole que nous venons d'ailleurs de rappeler à l'occasion de l'enquête publique sur le SAGE de l'Huisne.

Nous vous demandons, Monsieur le Préfet, non seulement de prendre toutes les mesures pour que le ou les responsables de cette pollution soient sanctionnés à la hauteur des conséquences immédiates et lointaines de leur acte, mais aussi pour faire intensifier les contrôles de toute sorte, prévus par la réglementation en vigueur mais insuffisamment appliqués, en vu de l'observation strictes de prescriptions légales.

Enfin, nous souhaitons, en application de la Charte nationale de l'environnement et donc de la Constitution, de bien vouloir nous tenir informés de l'évolution de cette affaire et d'en informer la population afin que la vague de la pollution n'efface pas également le souvenir.

Au nom de l'association que je préside, je vous en remercie vivement par avance et vous prie d'agréer; Monsieur le Préfet, l'expression de ma considération très distinguée.

Pour l'association, le Président
Docteur Jean-Paul Picard
Médecin Général de la Santé Publique Honoraire
Directeur Honoraire de l'Ecole Nationale de la Santé Publique

Copie au Sous Préfet de Mortagne au Perche
Copie au Président de la "Gaule Theilloise"

Communiqué de PAE adressé à la presse, suite à la pollution de l'Erre.

Ci-contre, paru dans Le Perche mercredi 20 mai 2009.

Cet article de PAE fait aussi référence à celui paru dans Ouest France le vendredi 15 mai dans lequel Jean Pierre Gérondeau se dit "retourné par l'ampleur de la pollution et les dégats qu'elle a causés".
Il attend le résultat des investigations de la police de l'eau.

"Je ne veux pas croire que ce n'est pas accidentel. Sinon ce serait épouvantable.
Cela doit nous inciter à expliquer toujours davantage les dangers que nous faisons courir à la nature".

Et il demande "des moyens coercitifs" contre ceux qui par négligence, sont responsables des pollutions.