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Dimanche 28 septembre à l’
Écomusée du PercheConférences, animations, stands d'informations, Exposition Ruches du Monde,...
Stand d'informations animé par Perche Avenir Environnement
« Quelles Alternatives aux Pesticides »
en lien avec l'association
« Générations Futures »
dont le porte parole François Veillerette anime une conférence à 15h30, intitulée :« Quelles expositions pour nos enfants aux résidus de pesticides, perturbateurs endocriniens »
Sur le stand de PAE :
- Diaporama,
- Documentation,
- Présentation de différents paillis,
- Échanges avec le public, ...
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Dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales, le préfet a procédé à la mise en place de regroupements de syndicats d’eau : « Pour rendre un meilleur service à des coûts maîtrisés aux ornais ».
Il est aussi dit, que : « Afin de répondre à ces enjeux essentiels pour le développement économique et social du département, leSDCI propose dès le 1er janvier prochain un regroupement des services d’eau potable, tout en préservant les tarifs de l’eau et les enjeux environnementaux de prélèvement raisonné des ressources en eau ».
Ces affirmations s’avèrent fausses !
En effet depuis ces regroupements effectifs au 1e janvier 2014, des habitants se plaignent de voir leur facture s’enflammer sans aucune explication.Pourquoi ?
Des communes anciennement dépendantes de syndicats gérés en régie, sont aujourd’hui sous le joug d’un gros syndicat qui a délégué la gestion de son service public à une société privée. Cette gestion déléguée est dite en affermage.Explications sur le site du Syndicat Départemental de l’Eau (SDE61)
Absorbés dans un gros syndicat, les petits syndicats qui fonctionnaient auparavant en régie sont ou seront contraints d'obéir à la loi du plus fort. C'est à dire de voir leur gestion "vendue" à une société privée.
Cela entraine ou entrainera une augmentation de la facture qui sera sans doute justifiée par la volonté « d'harmoniser la tarification pour tous les abonnés du syndicats ». Les anciens abonnés de la régie vont donc trinquer à la santé financière des sociétés privées !
Et ce n'est pas tout, car au catalogue des justifications, on pourra trouver ce type d'argument : « en régie, il n'y a pas eu assez d'investissements pour sécuriser le réseau ».
Mais que veulent-ils dire par là ? Bien sur qu’il doit rester à certains endroits des canalisations en fonte ou PVC non conforme, .... Mais cela ne justifie pas de telles augmentations.
Victimes de cette mascarade, les habitants de Mauves-sur-Huisne ont vu leur facture
« exploser » !
Ils ont décidé de réagir et souhaitent partager leur indignation avec les abonnés concernés par ce problème sur leur blog :http://malvaisiensetmalvaisiennes.over-blog.com
De son côté, le SDE61 présidé par Alain Lambert n'a jamais trop caché sa préférence pour une gestion déléguée à des sociétés privées, ce qui tend à "endormir" la vigilance des élus siégeant dans les syndicats d'eau.
Frileux en matière de prévention des pollutions d’origines agricoles, le département également présidé par Alain Lambert, pourra à sa guise, opérer à des connexions entre gros syndicats pour pouvoir mélanger eaux conformes et eaux contaminées (interconnexions) pour pouvoir obtenir un niveau de qualité de l'eau potable juste dans les normes. La fermeture de nombreux captages contaminés est le témoin de cette politique qui vise à forer plus profond et plus cher, et cela aux frais de l'abonné consommateur d'eau potable.
Pour preuve, voici un extrait de la page « Caractéristiques ornaises » à lire dans son intégralité sur : http://www.sde61.fr/la-ressource-en-eau/caracteristiques-ornaises
Du fait de cette problématique « tête de bassin », le principal problème ornais est quantitatif avec des ressources de faibles productivités et souvent très vulnérables. Ceci oblige à abandonner certains captages, tenter d’en trouver de plus fiables et interconnecter les réseaux existants sous réserves que les ressources les alimentant soient suffisantes.
Sur le plan qualitatif, le principal problème provient des pesticides, principalement sur les eaux de surface localisés sur la partie occidentale du département.Des concentrations importantes en nitrates (sans toutefois dépasser les normes de potabilité) sont parfois mises en évidence, sur les captages d’eau potable exploitent les nappes libres (aquifères les plus vulnérables) des calcaires du bathonien et de la craie cénomanienne, dans les zones de grandes cultures.
A savoir que la craie cénomanienne concerne la grande majorité du Perche.
Revue de presse :
Taux élevé de pesticides = 1 400 000 euros de travaux !
http://www.le-perche.fr/31542/les-sources-reprennent-du-service/
Article qui date de juin 2014 et qui parle de travaux pour sécuriser l'eau contaminée par les pesticides ! ON Y EST !Ces travaux visent à soi-disant « sécuriser »… à lire sur :
http://www.ouest-france.fr/eau-potable-le-budget-du-haut-perche-est-approuve-1963425En cas de problème, mieux vaut vous adresser à la présidente ou au président du syndicat d’eau, plutôt qu’aux compagnies fermières (Eaux de Normandie, Saur, STGS ou Véolia), car elles sont plutôt préoccupées par leurs intérêts que par les problèmes des usagers.
Retrouvez les coordonnées de votre syndicat d’eau sur :
http://www.sde61.fr/les-membres-du-sde
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Issue du réseau des fermes Terre de Liens et basée à Moutiers-au-Perche,
la Ferme de la Bourdinière ouvre ses portes samedi 30 août 2014 de 14h à 18h.Sur place, Hervé et Emilie les nouveaux locataires en agriculture biologique, proposent une production maraichère, laitière et du pain.
Au programme, visite de la ferme, atelier laine, jeux pour les enfants, petite restauration, divers stands, …
Entrée gratuite.
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Dans l’assiette du consommateur :
Poulet origine France, nourrit 100% végétaux, minéraux et vitamines, vendu 3,99 € le kg.
Cuisses de poulet avec dos, vendu 3,63 € le kg
Dans la gamelle du chat :
Bouchées au poulet et à la dinde pour chat, 6,45 € le kg
Terrines lapin, agneau et canard, poulet, saumon, vendues 5,71 € le kg
Boite poulet en sauce, vendue 8,83 € le kg
Il suffit dune balade dans les supermarchés ayant pignon sur internet, pour voir que la volaille nourrit aussi bien son homme que son animal de compagnie. Mais à quel prix ?
Au premier abord, mieux vaut nourrir son chat avec un poulet sauce maison, qu’avec une boite qui coûte le double.
A mieux y regarder, la mention « 100% végétaux, minéraux et vitamines » qui se veut rassurante, signifie simplement que le poulet n’a pas été nourri à la farine animale, interdite depuis 2000. C’est au moins le minimum garanti, car pour le reste, l’appétit se restreint au fur et à mesure que l’on prend connaissance du mode de production.
A 3,99 € le kg, il s’agit certainement d’un poulet standard premier prix élevé à l’intérieur (en claustration) d’un bâtiment. Mais soyons encore rassurés, puisque les exigences réglementaires en France, garantissent un très haut niveau de sécurité et de qualité sanitaire pour le consommateur.
Quelles sont ces exigences réglementaires ?
Selon l’ICERN (Ingénieur Restauration Collective Education Nationale)
La durée d’élevage est de 39 à 42 jours, le nombre de poulets au mètre carré est de 20 à 25 (moins d’une feuille A4), les facteurs de risque sanitaire sont par exemple la nécrose de la tête du fémur, la maladie de Gumboro, la bronchite infectieuse, …. L’exemple de plan de prophylaxie médicale est la vitamine D3, vitamine E-Sélénium, vaccination Gumboro, vaccination BI, ….
Si le comité interprofessionnel du poulet de chair insiste sur la priorité mise sur l’hygiène et la santé, UFC Que Choisir souligne « L’Antibiorésistance dans les volailles ».
Après avoir analysé 100 échantillons de poulet et de dinde vendus dans les grandes surfaces, les marchés, et les boucheries françaises, UFC indique que « sur les cent échantillons examinés, plus d’1 morceau sur 4 (26%) contenait, de manière significative, des bactéries Escherichia coli qui, dans leur grande majorité, sont résistantes aux antibiotiques ».
Au final, pourquoi accepter dans son assiette, une nourriture qui donne la chair de poule ?
Le pouvoir du consommateur doit être avant tout un pouvoir de « consomm’acteur », c'est à dire choisir en connaissance de causes !
Autre conséquence : ce type d’élevage impacte durablement notre environnement.
C’est donc la raison pour laquelle PAE a émis un AVIS DEFAVORABLE au projet d’extension d'un élevage avicole qui va conduire à la présence simultanée de 103 200 animaux et à une production annuelle de 670 800 poulets sur le lieu dit « La Groulière » sur la commune de Ceton.
Concernant les enjeux sur la qualité des sols et de l’eau, PAE a en outre, détaillé les risques d'infiltrations qui ne sont pas abordés ni pris en compte dans le dossier. D’autre part, le dossier ne prend pas en compte les continuités écologiques, point fondamental de la Directive Cadre sur l’Eau, élément de qualité pour la classification écologique des cours d'eau. PAE a également signalé que certaines parcelles d’épandage sont situées sur ce qu'on appelle « la vallée des cochons », et donc déjà surchargées par les épandages de lisier de porc dont les sols sont connus pour être dénaturés avec des risques très importants de sur-pollution des eaux de ce versant de l'Huisne.
Et quid des contrôles et suivis ?
Détails du dossier sur :
http://www.orne.gouv.fr/ceton-michel-gautier-r2509.htmlUne chaîne TV a diffusé en avril 2014 un reportage sur les conditions d'élevage des poulets à bas prix. Voilà comment on peut retrouver du poulet à 2,99 € le kilo, comme ce mardi 27 mai 2014 dans l’un des plus grands supermarchés à Margon Nogent-le-Rotrou.
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