• Suite à l’article paru dans le journal « Le Perche » le 19 février, intitulé « Les prairies jaunissent : le Parc naturel réagit », PAE a apporté ce commentaire :

    Stigmatiser les environnementalistes en laissant penser qu’ils considèrent les agriculteurs comme des ennemis, ne sert qu’à attiser un affrontement stérile. En opposant agriculteurs et habitants du Perche soucieux de préserver les ressources environnementales, c’est diviser pour régner sur une région où le vivre ensemble devrait être le véritable défi à relever.
    Sous-entendu que sous le couvert du mot « écologiste », il est trop facile de mettre dans le même panier ceux qui sont catégoriquement contre toute évolution, pourvu que le paysage qui les entoure soit préservé, et les environnementalistes ouverts à une évolution respectueuse de notre bien commun.  

    Le souci de notre association est, entre autres, orienté vers les générations actuelles et futures, pour qu’elles puissent vivre sur un territoire où l’eau resterait potable sans qu’il y ait besoin de mélanger eaux contaminées avec des eaux profondes recherchées à coups de dépenses faramineuses, et cela aux frais du contribuable, et pour entrer dans les normes.

    Ministre de l’agriculture, Stéphane Le Foll vient de rappeler que « la perception de l’agriculture par la société a évolué : la demande de produits de qualité et de modes de production respectueux de l’environnement se conjugue à un regain d’intérêt pour l’activité agricole ». Le ministre évoque aussi la rénovation des relations entre acteurs du monde agricole ainsi qu’avec le reste de la société.

    Nous souhaitons que le territoire du Perche ne soit pas à la traine, mais qu’il soit moteur en matière de réflexion pour préparer l’agriculture et la transition écologique « autour du projet agro-écologique présenté fin 2012, tout en conciliant les attentes des agriculteurs, des consommateurs et des citoyens » comme l’a déclaré Stéphane Le Foll.
    Et cela en sachant que l’avenir agricole du Perche est intimement lié à la préservation et la restauration de la qualité des eaux pour permettre d’atteindre les objectifs de la directive cadre européenne, en particulier le retour à un bon état des eaux d’ici 2015.

    La lute contre la pollution est un enjeu majeur de santé publique. L’impact de la pollution est le même sur notre santé que l’on soit agriculteur ou pas…. On est tous égaux et vulnérable devant la pollution.

    Encore faut-il qu’il y ait une véritable volonté politique.
    A savoir que la proposition de Loi n° 1242 visant à enlever de notre Constitution, le principe de précaution, est soutenue par le sénateur Jean-Claude Lenoir et  par la députée Véronique Louwagie. Ces parlementaires tentent de détricoter des avancées environnementales majeures de la dernière décennie, à savoir la Charte constitutionnelle puis les lois Grenelle.

    Pour mémoire : en février 2005 le Parlement a inscrit dans la Constitution, la Charte de l'environnement.


    votre commentaire
  • Dans l'Orne, les produits phytosanitaires sont interdits à moins de 5 m des mares, sources, cours d'eau, puits et forages même à sec !
    - à moins de 1 m des points d'eau réalisés par l'homme,
    -
    à moins de 1 m des zones humides.

    Pour parution sur le blog, envoyez vos témoignages et photos à percheavenir@free.fr ou laissez un commentaire.

    Les dérives du Roundup dans Le Perche (04)

    Le 25 décembre 2013 à côté des lieux « Petites Mares » et « Grandes Mares »

     

    Les dérives du Roundup dans Le Perche (04)

    Printemps 2013, le fossé traité.

     

    Les dérives du Roundup dans Le Perche (04)


    votre commentaire
  • Dans l'Orne, les produits phytosanitaires sont interdits à moins de 5 m des mares, sources, cours d'eau, puits et forages même à sec !
    - à moins de 1 m des points d'eau réalisés par l'homme,
    -
    à moins de 1 m des zones humides.

    Pour parution sur le blog, envoyez vos témoignages et photos à percheavenir@free.fr ou laissez un commentaire.

    Les dérives du Roundup dans Le Perche (03)

    Les dérives du Roundup dans Le Perche (03)

    Les dérives du Roundup dans Le Perche (03)


    votre commentaire
  • En appui scientifique au dernier article de PAE dans le journal  "le Perche" :
    Le Roundup sonne la mort des prairies percheronnes

    France 3 Basse Normandie - 3 février 2014
    Le professeur Séralini et son équipe viennent de sortir une nouvelle étude sur les pesticides. Les tests qu'ils ont réalisés démontreraient la toxicité des pesticides mis en vente et utilisés dans l'agriculture intensive sur la santé humaine.

     Agro-Media - 3 février 2014 :
    "Nous avons étendu les travaux que nous avons faits avec le Roundup et montré que les produits tels qu'ils étaient vendus aux jardiniers et aux agriculteurs, étaient de 2 à 1 000 fois plus toxiques que les principes actifs qui sont les seuls à être testés in vivo à moyen et long terme", a déclaré le professeur Gilles-Eric Séralini

    Le Monde - 31 janvier 2014 :
    Les produits phytosanitaires (insecticides, herbicides, fongicides, etc.) et leurs effets indésirables étaient à l’honneur, jeudi 30 janvier, de l’agenda du Parlement. Le groupe d’études de l’Assemblée sur la santé et l’environnement organisait un colloque sur le thème « Pesticides, santé et biodiversité », tandis qu’était rendu public, au Sénat, un appel signé par 1 200 médecins mettant en garde contre les risques posés par beaucoup de ces molécules.

    France Info - 30 janvier 2014 :
    Près de 1.200 médecins lancent aujourd'hui un appel pour mettre en garde contre les pesticides. Ils s'inquiètent de l'absence de mesures sérieuses de l'exposition de la population à ces produits et réclament un meilleur encadrement des pratiques.

    Pesticides : Cocktails écocides ! 30. Janvier 2014
    Cyber@ction à signer :

    Madame, Monsieur le parlementaire

    Si nous nous réjouissons que les pesticides soient interdits en zones non agricoles dès 2020, nous nous étonnons du délai de 6 années et surtout que les zones agricoles en soient exclues.

    D'autant qu'une étude montre l’ampleur du scandale de la sous-évaluation des risques réels posés par les pesticides auxquels les agriculteurs et le reste de la société sont exposés chaque jour !

    Comme Générations Futures, nous demandons que des tests sur les effets chroniques de ces formulations de pesticides soient rendus obligatoires au niveau national et européen au plus vite : c’est une exigence de santé publique !

    Dans cette attente, veuillez croire en notre vigilance.

     

     


    votre commentaire