• Trop confidentielle, une consultation du public en vue d’assouplir la réglementation sur la diffusion des pesticides, herbicides, fongicides et autres produits phytosanitaires est en cours. Sous prétexte d’éradiquer des végétaux invasifs, un projet d’arrêté préfectoral permettrait l'application des produits phytopharmaceutiques jusqu'à la limite supérieure du bord du fossé sec.Consultation du public : Stop au sacrifice de l’Eau !

    L’Orne qui figure au deuxième rang du palmarès des dérogations sur les normes de qualité de l’eau en France, n’a pas vocation à devenir championne de l’hexagone en matière de pollution par ces produits dangereux pour l’homme et son environnement.

    La réglementation actuelle que voudrait supprimer Monsieur le Préfet n’est déjà pas suivie par une belle majorité de la profession agricole, et personne dans les institutions ne s’est appliqué à ce qu’elle soit respectée.

    Ce projet, c’est un peu comme si l’on mettait la vitesse de circulation en ville à 90 km/h sous prétexte que le 50 km/h n’est pas respecté. Ce serait une reculade !

    Photos à l’appui, il n’est pas rare de voir des fossés orangés et donc contaminés. Qu’ils soient secs ou humides, par temps pluvieux ces fossés se remplissent par ruissellements transportant des cocktails de molécules invisibles certainement plus nocifs que certaines herbes sauvages dites espèces envahissantes ou invasives, et certainement devenues résistantes grâce à la chimie.

    Ce projet d’arrêté répond à la soi-disant nécessité de préserver la biodiversité et de renforcer la protection des ressources en eau souterraine et superficielle, alors que dans le Perche les indicateurs de qualité des rivières ne cessent de virer au rouge. Ce projet qui ajoute l’emploi incontrôlé de pesticides, bafoue le plan Ecophyto issu du Grenelle.  

    On se moque du consommateur à qui l’on dira bientôt, que le conseil général via la « commission de l’agriculture et du développement durable » du syndicat départemental de l’eau, sécurise l’eau. Dans leur jargon, sécurisation veut dire mélange des eaux conformes avec eaux polluées, réalisation d’une usine de 12 millions pour lutter contre l’atrazine, fermeture de forages contaminés et créations de nouveaux forages forts coûteuses pour le contribuable. Normal, une Agence de l’Eau confirme dans son programme d’action 2013 2018 « qu’il revient 2,5 fois plus cher de traiter une eau polluée par les pesticides que d’indemniser les agriculteurs pour ne pas polluer » !

    Envoyez vos observations, commentaires, appréciations, et autres points de vue  :

    • par voie postale à la DDT - BP537 -Cité administrative Place Bonet - 61007 Alençon cedex

        ou

     

    Site de la DDt qui indique que la consultation du public est ouverte jusqu'au 23 mai 2013 :
    http://www.orne.gouv.fr/restriction-de-l-utilisation-des-a5322.html

    Présentation du projet d'arrêté :
    http://www.orne.gouv.fr/IMG/pdf/Consultation_public_cle0dba1e.pdf

    Arrêté modificatif :http://www.orne.gouv.fr/IMG/pdf/Modif_Ar_interdiction_phyto_2013_cle7fc83d.pdf

     

     

     

     


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  • Mercredi 27 mars dans le journal Le Perche, Jean-Pierre Gérondeau président du Parc Naturel Régional du Perche s’étonnait presque de voir s’émouvoir certains locaux s’inquiéter sur le sort de plusieurs tonnes de fourrage pourrir à proximité de Courboyer.  « Comme rien n’est utilisable, tout va partir à la déchetterie de Colonard-Corubert » a-t-il souligné.
    Source  : http://www.le-perche.fr/11316/du-foin-pour-rien/

    Du foin brulé dans le Parc Naturel Régional du Perche ?Toujours dans le même hebdomadaire, mercredi 10 avril le feuilleton continue par un droit de réponse qui confirme que « ce n’est une dizaine de tonnes, mais au moins 100 tonnes de foin à traiter à la déchetterie ».

    Mercredi 17 avril, un lecteur du journal signale avec photo à l’appui que « le parc a mis le feu a ce foin, le parc assèche nos zones humides en brulant son foin, ou vont aller les petites grenouilles ? »
    Source : http://www.le-perche.fr/12162/du-foin-pas-pour-rien-au-parc-suite/

    Le brûlage, une pratique interdite

    Cette pratique qui consiste à se débarrasser au moindre coût de déchets verts au lieu de les valoriser est polluante et irresponsable. C’est à l’encontre des objectifs du Parc.
    En mettant le feu au foin, Monsieur Gérondeau vient à nouveau de faire preuve d’incompétence en matière environnementale et ne montre pas l’exemple. Et cela en dépit de la circulaire du 18 novembre 2011 relative à l’interdiction du brûlage à l’air libre des déchets verts qui mentionne notamment :

    Il convient de rappeler le principe général d’interdiction de brûlage de tels déchets. Des solutions existent : elles passent par la valorisation sur place comme le paillage et le compostage, ou bien par la gestion collective des ces déchets.

    Il convient de préciser que, …  les déchets biodégradables de jardins et de parcs relèvent de la catégorie des déchets municipaux, entendus comme déchets ménagers et assimilés.

    En conséquence, dès lors que les déchets verts, qu'ils soient produits par les ménages ou par les collectivités territoriales, peuvent relever de la catégorie des déchets ménagers et assimilés, le brûlage en est interdit en vertu des dispositions de l'article 84 du règlement sanitaire départemental type.


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  • Sur le thème « des initiatives pour une dynamique locale » :

    « Eco-Pertica » -  Portes ouvertes dimanche 7 avrilSalon des compétences et savoir-faire en éco-habitat
    Démonstrations de mise en œuvre des matériaux locaux
    Forum des initiatives locales sur l’éco-vivre

    Dimanche 7 avril à Nocé (61) de 10h à 17h30

    Découverte des savoir-faire  d'artisans locaux et participation à des démonstrations de mise en œuvre d'éco-matériaux.

    Cette nouvelle édition permet également de découvrir de nombreuses  initiatives locales autour du concept de l'éco-vivre.
    Ces initiatives portées par des particuliers, des collectivités, des associations ou encore  des entreprises seront regroupées sur le site pour encourager les  rencontres, les échanges d'idées et d'informations.

    L'entrée est libre et gratuite.

    Eco-Pertica est un centre de ressources sur l'éco-construction dans le Perche.
    Elle anime un réseau de compétences et de savoir-faire en la matière. Lieu dédié à l'information et à la formation par l'exemple et le partage de savoir-faire, Eco-Pertica vous donne à voir des exemples concrets de constructions écologiques.

    Renseignements au 06 22 39 74 10
    www.ecopertica.com

    L’Hôtel Buissonnet 61340 Nocé
    3ème chemin sur la droite depuis Colonard-Corubert en direction de Rémalard

     

     


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  • NATURELLEMENT  Dimanche 7 avril à Nocé

    Nocé patrimoine présente

    « NATURELLEMENT » l’histoire d’une famille d’agriculteurs  percherons qui a cherché un chemin entre contingences économiques et aspirations éthiques : douce utopie ou pied ancrés dans la terre ?

    La projection sera suivie d’un échange avec le public en présence de la réalisatrice du film.

     

    Salle des fêtes de Nocé, dimanche 7 avril à 15 heures

    Collation


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