• Selon l’AFP relayée par La France Agricole, fin 2012, l'eau du robinet qui coulait dans près de 420 communes françaises dépassait les seuils limites en polluants comme les nitrates ou l'arsenic grâce à des dérogations, sans pour autant représenter un risque sanitaire immédiat.

    Mauvais élève, l’Orne figure parmi les départements ayant obtenus le plus de dérogations (voir la carte).

    De l’eau polluée aux robinets de communes ornaisesLa carte de ces dérogations a été rendue publique par l'association 60 Millions de consommateurs et la Fondation Danielle-Mitterrand- France Libertés, vendredi 18 janvier 2013.
    Cette carte a été réalisée à partir des données fournies par le ministère et les agences régionales de la santé.
    Le communiqué incite les particuliers à interroger leurs élus sur les dérogations et déposer leurs contributions sur le site www.prixdeleau.fr
    La carte inédite de la qualité sanitaire de l’eau potable est également consultable sur www.prixdeleau.fr

    Ouest-France le 21 janvier 2013 : « Cela ne représente pas un danger immédiat pur la santé, mais c’est inquiétant pour la gestion de la distribution de l’eau potable » commente Thomas Laurenceau rédacteur en chef de 60 millions de consommateurs.

    GoodPlanet souligne :
    Les préfets accordent des dérogations pour trois ans, une fois l'assurance obtenue que l'utilisation de l'eau ne constitue pas un danger potentiel pour la santé des habitants. Elles peuvent être prolongées deux fois, soit un total de neuf ans.

     

    PAE s’interroge sur le fait que la Bretagne soit épargnée par la carte. L’eau du robinet y est redevenue potable... au prix de la fermeture de plusieurs captages trop contaminés pour être protégés !

    La fermeture de captages implique la création de nouveaux et couteux forages payés par le consommateur, soi-disant dans le but de "sécuriser" !

    Au 1e janvier 2010, sur les 145 captages dans le département de l’Orne 31 étaient en voie d’abandon.

    Dans ses statuts datés de juillet 2012, le Syndicat Départemental de l’Eau (SDE dont le président est Alain Lambert également président du conseil général) structure unique en France par sa mission et son organisation, a pour objet, « l’organisation qualitative et quantitative de la ressource en eau pour les collectivités de l’Orne et sa protection. À savoir :
    - La recherche en eau
    - La création de points de prélèvement d’eau brute …. »

    Et ce, dans le but de créer des interconnexions pour mélanger eaux saines et contaminées pour obtenir une eau potable conforme à des normes déjà contestables.

    Le département rêve depuis longtemps de devenir l’unique producteur d’eau du département.

    À ce titre il décide des forages qui doivent être fermés, et de ceux qu’il faut créer aux frais des usagers lambda.

    Structure unique, le SDE devrait montrer l'exemple, et le BON !

    Au lieu d’enrayer la pollution, on continue de laisser faire, et la préfecture continue ses dérogations !

     

     


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  • Plaintes en diffamation aux critiques
    Remise des données brutes à un huissier
    Lors d'une conférence, mardi 15 janvier 2013 à 14h au Parlement Européen

    Le CRIIGEN, Comité de Recherche et d'Information Indépendantes sur le Génie génétique, se réjouit de la confirmation des recherches de l'équipe du Pr. Séralini, publiées en septembre dernier sur la toxicité à long terme du principal herbicide du monde, le Roundup, et d'un maïs OGM qui l'absorbe sans mourir, deux produits de la firme Monsanto. Cette étude a été une des plus consultées au monde depuis septembre 2012.

    Non seulement elle a été maintenue dans sa publication par une des meilleures revues de toxicologie au monde, malgré des pressions incessantes, mais aussi les réponses détaillées à toutes les critiques viennent d'être publiées par le même éditeur (Food and Chemical Toxicology (2013), en ligne). De plus, l'équipe a de nouvelles données expérimentales qu'elle diffusera bientôt sur le Roundup.

    Les critiques négatives émanaient d'une quarantaine de scientifiques ou regroupements (associations, agences de validation des produits...) dont les conflits d'intérêts ont été établis pour une grande majorité d'entre eux, que ce soit directement avec la société Monsanto, ou bien avec les personnes ayant favorisé les autorisations des produits de la firme en question, ou du même type de produits. La plupart de ces personnes ne sont pas de la spécialité, ou ne publient pas dans le domaine de la toxicologie des pesticides ou de l'évaluation des OGM.

    Le CRIIGEN et l'équipe de recherche ont reçu le soutien et les critiques positives de plus de 300 scientifiques de 33 pays et 5 continents, qui représentent davantage à notre sens l'ensemble de la communauté scientifique.

    Le CRIIGEN se réjouit aussi du fait que l'ANSES, et plusieurs pays dont la France, ont reconnu la nécessité de tests à long terme pour les OGM, et la sous-évaluation des pesticides. Un projet de résolution en ce sens va être soumis au Parlement français. Nous nous en félicitons. Par ailleurs, la Direction Générale de la Santé et des Consommateurs de la Commission Européenne a désavoué l'avis de l'EFSA sur l'absence de nécessité de tests à long terme.

    Ainsi, notre étude a révélé les carences des évaluations ayant conduit aux autorisations des produits incriminés, ainsi que le laxisme des agences sanitaires, dont l'EFSA, qui ont commis des fautes professionnelles graves pouvant mettre en danger la vie d'autrui.

    Par ailleurs, nous avons déposé fin 2012 des plaintes en diffamation contre les assertions de "fraude" et "données falsifiées" publiées respectivement dans Marianne et La Provence par Jean-Claude Jaillette et Claude Allègre. Nous rappelons que C. Allègre fait partie de l'association de défense des biotechnologies végétales (AFBV) qui a déjà été condamnée avec son président M. Fellous pour diffamation à notre encontre en 2011. D'autres  plaintes sont en cours pour propos diffamatoires ridicules et mensongers, alors que toutes les critiques scientifiques s'essoufflent.

    Nous allons prendre en 2013 d'autres mesures judiciaires appropriées afin notamment de faire toute la transparence sur les données toxicologiques cachées et laxistes qui ont permis, via les agences sanitaires, d'obtenir les autorisations de commercialisation des produits que nous avons testés, entre autres. Pour donner l'exemple, nous déposons nos données brutes auprès d'un huissier de justice, très solennellement. Nous les rendrons publiques dès que les agences ou Monsanto auront fait de même pour les leurs, et que les gouvernements y auront consenti. Ceci permettra vraiment à l’ensemble de la communauté scientifique de disposer de toutes les données toxicologiques existantes sur ces produits industriels, afin que s’opère une véritable expertise contradictoire et transparente, et non plus une pseudo-expertise biaisée par des groupes de pressions plus soucieux de leurs intérêts que de la santé publique.

     


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  • Sur le site du centre d’enfouissement des déchets de Colonard dont la fin d’exploitation est prévue fin 2013, une première étape de la transformation du site concerne l'installation de panneaux solaires sur un emplacement de stockage des déchets.

    La puissance totale de la centrale photovoltaïque est de 2,07 mégawatts pour une production annuelle estimée à 1 860 mégawatts/heure.

    Cela représente hors chauffage, la consommation d’environ 2 300 personnes.

    Le dossier d’étude de l’enquête publique est consultable en mairie de Colonard-Corubert, les mardis et vendredis, de 14 h à 18 h. Le commissaire enquêteur, Jean-François Mariette y tient une dernière permanence mardi 15 janvier, de 15 h à 18 h.

    Avis enquête publique  (pdf - 34.7 )
    Avis autorité environnementale (pdf - 120.2 ko )
    Résumé non technique de l’étude d’impact (pdf - 6.9 Mo )

    Des correspondances pour avis, peuvent être également adressées au commissaire enquêteur Monsieur Jean-François Mariette, à la mairie ou par mail :
    Mairie.colonard-corubert@laposte.net

     

    AVIS DE PERCHE AVENIR ENVIRONNEMENT

    Perche Avenir Environnement qui adhère à France Nature Environnement, rejoint la position des associations qui affirment leur soutien au développement de l’énergie solaire photovoltaïque en tant qu'alternative durable aux énergies fossiles et fissiles.

    L’emplacement de la future centrale permettant de valoriser des sols artificialisés et pollués qui n’ont pas vocation à devenir un terrain agricole, l’implantation apparait cohérente du point de vue de l’énergie et du respect de l’environnement local.

    Au regard du projet de valorisation du biogaz qui aura un impact positif sur la gestion des lixiviats, le parc photovoltaïque s’inscrit dans une démarche communale volontariste en matière de transition énergétique.

    Considérant les éléments ci-dessus, et que le maintien de la faune et de flore est recherché, et que la future centrale représente relativement peu d’impacts environnementaux ou des impacts maîtrisables, et que la société VALECO s’engage à rendre le site réversible au bout de 20 ans, Perche Avenir Environnement émet un amis favorable au projet de centrale photovoltaïque.

    Cependant, nous souhaitons que les résultats des calculs concernant l’exposition des habitants proches du site et pouvant être soumis à une pollution de l’air pendant la durée du chantier, soient remis en mairie de Colonard-Corubert.

    Nous souhaitons également que nous soit transmises les origines des matériaux qui seront employés pour la réalisation du parc photovoltaïque. La volonté de la société VALECO étant de s’inscrire en  totale adéquation avec le Plan de Développement des énergies renouvelables à haute qualité environnementale, nous espérons que la très grande majorité de ces matériaux, et notamment les panneaux, soit issue de l’industrie Européenne.

     


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  • Coccinelle.jpgEn décembre 2009 à Bruxelles, le Conseil Environnement s’était montré préoccupé par les effets de la combinaison des produits chimiques sur les êtres humains, les animaux et les plantes.

    Aujourd’hui, le Conseil remet le couvert en reconnaissant qu’un approfondissement des connaissances sur les effets conjugués (effet cocktail) de ces substances chimiques est nécessaire.

    « Le premier défi à relever dans le cadre de la nouvelle approche sera de recenser les mélanges prioritaires, afin de concentrer les ressources sur les associations les plus susceptibles d'être néfastes ».

    Mais d’un autre côté, la Commission freine des quatre fers et se retranche derrière la complexité de la tâche à accomplir…. « par le fait que de nombreuses dispositions de la législation européenne ciblent des groupes spécifiques, notamment les produits phytosanitaires, les produits biocides, les produits cosmétiques, les produits pharmaceutiques, les médicaments vétérinaires, etc. ».

    Face à ce soi-disant cocktail d’embuches, les principales mesures prisent par la Commission sont l’élaboration « d’ici à 2014, des lignes directrices techniques en vue de codifier les meilleures pratiques pour l'évaluation des mélanges prioritaires » et en 2015 l’établissement d’un rapport pour rendre compte des progrès accomplis. Comme quoi l'urgence peut attendre ! 

     

    La position de Yannick Vicaire, chargé de mission au Réseau Environnement Santé, rejoint celle de PAE. « Cette communication est une sérieuse déception. Elle ne reflète pas l'urgence à traiter les enjeux de l’effet cocktail. D’un côté la Commission admet que le système actuel d’évaluation des risques ne permet pas de tenir compte des effets cumulés de plusieurs substances chimiques absorbées par différentes voies d’exposition ; de l’autre, elle renonce à résoudre cette défaillance de la sécurité sanitaire ».

     


    minusrouge.gif Pétition en ligne : Effet cocktail : il est urgent d'agir

     

    A voir et consulter, d’après le Conseil de l’Union Européenne :

    minusrouge.gif « La gravité potentielle pour la santé humaine des répercussions de l'exposition conjuguée à de multiples substances chimiques provenant de sources différentes et utilisées, par exemple, dans l'agriculture et l'industrie même si, prise individuellement, chaque substance n'est pas présente en quantité dangereuse, suscite de plus en plus d'inquiétudes »

    minusrouge.gif Effets de la combinaison de produits chimiques

    minusrouge.gif

    Une nouvelle approche de l’évaluation des mélanges chimiques

    minusrouge.gif

    Les perturbateurs endocriniens chimiques dans les produits alimentaires de l’Union Européenne

     


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